Les sols de l’appellation Chinon

L’aire d’appellation Chinon et ses sols

  • Les sols de graviers et de sables : terrasses alluviales des rives gauches de la Loire et de la Vienne, composées de graviers et de sables.
  • Les sols Argilo-Calcaires : coteaux et buttes calcaires, composés de craie et de tuffeau.
  • Au sommet des coteaux, des sols d’argiles à silex.

L’Histoire du Chinon

  • La vigne apparaît en Gaulle à l’Antiquité avec l’arrivée des gallo-romains.
  • Chinon devient au Moyen-Âge, la place forte prisée des rois car située à la croisée de l’Anjou, du Poitou et de la Touraine et sur les rives de la Vienne dont la confluence avec la Loire se situe à Candes-St-Martin non loin de là. Sa position stratégique et ses voies navigables favorisent l’expansion du vignoble.
  • A la Renaissance et depuis la ville de Nantes, les pays d’Europe du Nord exportent en masse le vin de Chinon qu’ils considèrent de grande qualité. La ville joue un rôle essentiel notamment grâce aux commerçants hollandais qui participent considérablement au développement d’un vignoble de qualité, à Chinon, où le cépage principal est le Chenin ! Le vin blanc est alors, à cette époque, plus facile à vinifier et à transporter. C’est lui qui remporte toutes les faveurs devant le vin rouge et ce, durant 2 siècles !

Rabelais lui-même, a souvent cité le Chinon rouge dans ses œuvres en parlant du “Breton” mais a aussi pourtant évoqué à plus d’une reprise le vin blanc de Chinon.

  • Aujourd’hui, l’aire d’appellation et la Rabelaisie se confondent dans notre imaginaire et boire un chinon, s’est aussi partager les valeurs humanistes de François Rabelais, illustre chinonais qui posa les bases d’une philosophie du Bien Vivre, Bien Manger et Bien Boire.